Elle a dit « des carences affectives sévères ».

Jamais écoutée, aucun intérêt pour celle que je suis. Chose qui pousse, seule. Parentalisée, tôt, 5 ans ? plus d’innocence, finie, jamais été ?

jouer comme une enfant, non, soucis, problèmes les siens qu’elle partage avec moi.

Dedans en moi hurle vague flots submergeants, rancoeur, aigreur, durceur, isolement dedans, tristesse.

Une vague

ça serre ça serre, je pleure dedans je rigidifie et je lutte.

Aujourd’hui recherche chez l’autre,

entend-moi ! écoute moi, donne moi de l’intérêt, de l’affection, des signes que je suis importante et même que j’existeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !

Au fond de moi, toujours cette petite fille, seule sur le sable qui n’a jamais été entendue, écoutée, comprise, aimée vraiment, regardée, admirée, aidée, encouragée, valorisée.

Aujourd’hui, je te vois, je suis là, je t’aime, je te caresse les cheveux, tu reprends goût je le vois même si tu te méfies encore.

Mais moi grand moi, je te vois, je te respecte, je te dis je te jure « tu étais valable, tu méritais qu’on s’intéresse à toi. Super valable même ».

Allô moi-même ?